5 raisons de croire en une bonne année 2012
Les cotillons ont fini à la poubelle, les vapeurs d’alcool se sont dissipées. À en croire les médias, cette année 2012 ne sera qu’un long lendemain de cuite, avec une Europe qui s’enfonce dans la crise, une économie moribonde et la perspective réjouissante d’une énième prédiction de fin du monde ! Diantre, 2012 sera-t-elle une si terrible année ? En ce qui concerne l’apocalypse, j’éviterai de me prononcer. En revanche, je pense que l’année automobile 2012 sera un bon cru. Voici en tous cas 5 raisons de l’espérer !
1 – 2011 a déjoué les pronostics pessimistes, pourquoi pas 2012 ?
Fin 2010, tous les spécialistes et autres Cassandre de l’automobile annonçaient un marché français en berne. La baisse du bonus écologique et l’abandon de la prime à la casse devaient faire plonger les ventes de 10 % à 12 %. Pourtant, l’année 2011 se sera terminée avec une baisse modeste de 2,1 %, par rapport à un cru 2010 que l’on peut qualifier d’excellent. C’est simple : 2011 restera dans les annales comme la septième meilleure année jamais enregistrée pour le marché automobile français.
Et pour 2011, devinez quoi ? Les spécialistes nous annoncent à nouveau une baisse ! Probablement échaudés par leurs prévisions pour l’année écoulée, ils avancent un chiffre plus modeste : le marché français dévisserait ainsi de 8 %. Vont-ils encore se tromper ? Ce n’est pas exclu, car si le climat économique est effectivement maussade (pour ne pas dire plus…), les constructeurs ne vont pas ménager leurs efforts : une véritable avalanche de nouveautés est prévue en 2012 !
2 – Les constructeurs vont lancer une foule de nouveaux modèles
Si la crise de 2008 les a parfois incité à lever le pied ou à carrément mettre entre parenthèses certains projets, les constructeurs sont désormais acculés et doivent renouveler des gammes parfois vieillissantes. C’est le cas chez les français, avec un beau duel de têtes d’affiche en perspective : Peugeot 208 contre Renault Clio IV ! Ces deux-là seront à n’en point douter de futurs best-sellers européens. Renault lancera également à l’été sa Zoé, la première voiture au Losange conçue dès l’origine pour la propulsion électrique !
Les marques étrangères ne seront pas en reste, et il y en aura pour tous les goûts ! Des nouveautés phares, comme la nouvelle Ford Mondeo ou la dernière génération de Mercedes Classe S; des populaires, avec les monospaces Dacia Lodgy et Ford B-Max; des sportives, avec la superbe Alfa Romeo 4C, les coupés Toyota GT-86 et Subaru BRZ, les Porsche Cayman et Boxster ou encore le nouveau roadster Mercedes SL; des 4X4, avec le Ford Kuga 2, le Maserati Kubang et une nouvelle génération de Range Rover; du « premium », avec la nouvelle Audi A3, la sculpturale BMW Série 6 GrandCoupé ou encore la Jaguar XF break; du sympa et funky, comme la Mini Roadster ou encore le futur mini-monospace sur base de Fiat 500.
Bref, autant de nouveaux modèles qui vont faire l’actualité, remplir les showrooms et nous faire briller les yeux !
3 – Retour aux fondamentaux : simplicité et légèreté
Après avoir exclusivement optimisé les mécaniques au détriment du reste, les constructeurs s’attaquent désormais au principal ennemi : le poids, qui pénalise autant les émissions de CO2 que le plaisir de conduite. Facile pour les marques « premium », qui peuvent se permettre de dépenser des fortunes en matériaux plus ou moins exotiques, comme l’aluminium ou la fibre de carbone. Mais les constructeurs généralistes doivent eux revoir en profondeur la structure des véhicules afin d’optimiser la quantité de matériau utilisé. Pari réussi : la Peugeot 208 est annoncée 110 kilos plus légère que la 207 qu’elle remplace.
Toyota et Subaru ont également fait le pari de la légèreté et de la simplicité pour leurs futurs coupés, qui mettent l’électronique entre parenthèse pour remettre le conducteur au cœur de l’expérience. On ne peut que saluer l’initiative, qui sera à n’en point douter suivie par d’autres constructeurs…
4 – Le diesel (enfin !) en reflux
Après deux décennies de règne sans partage, le diesel marque le coup. La forte demande induit une tension des cours qui rapproche son prix à la pompe de celui de l’essence, en dépit des allègements de taxe dont bénéficie le « mazout ». En outre, le durcissement régulier des normes antipollution va bientôt imposer d’adapter de coûteux dispositifs de filtrage des oxydes d’azote : les modèles diesel vont devenir encore plus chers à l’achat. Certains petits modèles, comme les Nissan Micra, Peugeot 107 ou Toyota Aygo ont d’ores et déjà décidé de faire l’impasse sur le diesel.
Ajoutez-y les problèmes de fiabilité récurrents qu’ont connu nombre de moteurs diesel modernes (défaillances d’injecteurs à répétition, turbos cassés…), et il faut s’attendre à un revirement de la clientèle au profit de l’essence. Mais il faudra encore du temps avant que nos villes ne soient débarrassées des vapeurs de gazole…!
5 – Un beau et riche salon à Paris
Cerise sur le gâteau, après avoir eu lieu à Francfort l’an dernier, le salon automobile automnal se tiendra cette fois-ci à Paris, du 29 septembre au 14 octobre. Cette grand-messe française bisannuelle reste – de loin – le salon le plus fréquenté au monde (1 263 467 visiteurs lors de la dernière édition). Une donnée qui n’a pas échappée aux constructeurs, qui lui réservent leurs plus belles nouveautés… toujours assorties de quelques surprises de dernière minute. Bref, prévoyez de passer par la Porte de Versailles début octobre !
Pour ma part, je vous souhaite une très belle année 2012, riche en bonheur, en projets concrétisés et en kilomètres de plaisir ! 🙂
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