Jeu vidéo : Forza Horizon 3
Deuxième test de jeu vidéo de ce blog ! Après Grid 2 (oui, je sais, ça remonte !), voici maintenant Forza Horizon 3, le nouvel opus de la franchise à succès sur Xbox (et désormais sur PC aussi). Cette fois-ci, destination l’hémisphère sud et les grands espaces de l’Australie ! Un terrain de jeu idéal pour lâcher les chevaux de bolides en furie tout en écrasant des diables de Tasmanie sur fond de musique techno. Une certaine idée du bonheur, en somme !
Je dois me confesser : oui, je joue beaucoup aux jeux vidéo. Trop, paraît-il. Surtout aux jeux de bagnoles. Surtout à Forza Motorsport en fait. Car même quand je ne conduis pas pour de vrai, j’ai encore envie de conduire. D’autant que le virtuel donne parfois (presque) autant de plaisir que le réel, et me permet d’aller faire un tour en Porsche 911 GT3 RS 4.0 à Laguna Seca quand je veux, ce qui est appréciable quand on n’a pas la chance d’être milliardaire. Dans ce genre de jeu, j’apprécie la fidélité, le réalisme, chercher le centième de seconde au tour, soigner les trajectoires, faire des tours propres, bien régler l’auto. Sûrement mon côté journaliste auto (sachez-le : tous les journalistes auto sont des pilotes ratés).
Bref, cette longue intro pour dire que ma relation avec Forza Horizon a commencé sur un malentendu. Lorsque le premier opus a été annoncé, en 2012, je m’attendais à une sorte de mariage idéal entre le monde ouvert et immense d’un Test Drive Unlimited et le réalisme de Forza. La version démo est sortie et patatras : si le monde ouvert était bien au rendez-vous, le réalisme, point. Déçu je fus, et je coupais les ponts avec cet Horizon, me concentrant sur le « vrai » Forza. Entre temps, un Forza Horizon 2 est sorti (en 2014), et le troisième opus arrive (le 27 septembre) sur Xbox One et PC. Comme on m’a gentiment convié à le prendre en mains en avant-première, j’ai décidé de redonner une nouvelle chance à cette franchise que j’avais boudé. Et bien m’en a pris.
Car oui, Forza Horizon est de la pure et bonne arcade. Un jeu qui colle la banane, qui vous emmène dans des paysages somptueux, au volant d’un large choix de bagnoles et au son d’une musique endiablée. Le pitch est simple : le Festival Horizon est un meeting du genre sexe, drogue et grosses bagnoles (surtout grosses bagnoles, en fait !), où les gens font la fête et roulent comme des timbrés. Oubliez le code de la route, ici il faut faire un maximum de dégâts. Défoncer les clôtures, arracher les arbres (ouh, c’est mal !), dégommer le mobilier de jardin et scalper les panneaux publicitaires rapporte en effet des points et des fans. Si en plus vous gratifiez ces derniers d’un pilotage spectaculaire (dérapages, sauts, burns…), c’est encore mieux. Voilà pour l’épate. Sinon, les courses sont multiples et variées, avec des tracés en ville ou dans la nature, sur asphalte ou terre…
Dans ce Forza Horizon 3, vous incarnez carrément le patron du Festival Horizon. Bon, à vrai dire, le « pitch » tient sur un ticket de métro, et n’est qu’un prétexte à tout ce qui va suivre. D’ailleurs, à peine débarqué de votre jet privé (tranquille), vous grimpez dans la « cover car » de cette édition : la Lamborghini Centenario (elle est pas belle la vie ?). Histoire de vous mettre directement dans le bain, vous roulez à fond les ballons vers le lieu du festival, en essayant d’éviter les clampins locaux qui ne roulent pas à 300 km/h comme vous (ouh, les nuls !). Puis vous enquillez la première vraie course du jeu, où vous embarquez dans un buggy survitaminé, avec pour mission de battre une antédiluvienne Jeep Willys. Trop facile ? C’est vrai : c’est pourquoi la Jeep en question sera héliportée jusqu’à la ligne d’arrivée !
Je vous l’ai dit, Forza Horizon c’est du délire, et ce troisième opus accentue encore cet aspect, avec un côté parfois cartoonesque. Comme dans cette course dans une charmante station balnéaire où le parcours vous fait traverser les jardins manucurés des villas du coin, et où les clôtures que vous défoncez ont la curieuse particularité de se reconstruire à l’identique d’un tour à l’autre !
Quant au choix de l’Australie comme destination, il est judicieux à plus d’un titre. D’abord parce que les paysages sont magnifiques (ciels sublimes, végétation luxuriante, Outback bien reconstitué). Sur Xbox One S, c’est déjà très joli. Mais on nous a aussi montré le jeu en version PC, sur une machine de guerre capable de le faire tourner en 4K à 60 images par seconde, et là c’est juste monstrueux ! Piqué fabuleux, effets d’eau et de lumière à tomber… Je n’en suis toujours pas revenu !
Mais le choix de l’Australie donne aussi l’occasion de mettre en avant les spécialités automobiles locales, comme les Utes, ces drôles de pick-ups dont le pays a le secret. Enfin, le terrain souvent accidenté permet de se faire plaisir au volant des engins les plus typés off-road, comme le Ford F-150 Raptor ou le (génial) Ariel Nomad. Au total, plus de 350 véhicules sont disponibles. Tous ne sont pas intéressants, loin s’en faut (oubliez le Lamborghini Urus, par exemple !), mais il y a des autos sympas dans toutes les catégories, ce qui promet une durée de vie du jeu assez longue.
Au rayon des nouveautés, Forza Horizon 3 ajoute un mode « drone » pour faire de jolies photos et vidéos, ou encore la possibilité de personnaliser des courses. Surtout, les joueurs sur PC pourront se retrouver en ligne dans la même partie que des joueurs Xbox : des heures de fun entre potes en perspective ! Ce qui est quand même bien le but numéro un de Forza Horizon. J’aurai juste mis quatre ans à le comprendre.
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