Expo : Bond in Motion, les bolides de l’agent 007
Peu de franchises cinématographiques rivalisent avec la saga James Bond, que ce soit en longévité ou en popularité. Depuis la sortie du premier épisode de la série, James Bond 007 contre Dr No, en 1962, le succès a toujours été au rendez-vous. Avec, très vite, l’émergence d’un mélange caractéristique d’humour, d’exotisme et de gadgets toujours plus sophistiqués. Des gadgets au premier rangs desquels figurent bien évidemment les voitures et autres moyens de locomotion utilisés par Bond, James Bond ! Jusqu’à la fin de l’année, une exposition très complète revient sur cet aspect spectaculaire de la saga de l’agent 007. Pour visiter cette expo, intitulée Bond in Motion, il vous faudra pousser jusqu’au London Film Museum, dans la capitale britannique. Mais croyez-moi, ça vaut le voyage !
Il y a des films qui vous fascinent dès le plus jeune âge. Les aventures de Luke Skywalker, Han Solo et la Princesse Leia dans Star Wars, bien évidemment, mais aussi les James Bond ! Je me rappelle, tout gamin, avoir été hypnotisé par les somptueux décors signés par Ken Adam pour Octopussy ou Les diamants sont éternels, avoir tremblé devant le machiavélique Auric Goldfinger (inquiétant Gert Frobe !), et bien sur avoir vibré devant les fabuleuses course-poursuites sans lesquelles les aventures de 007 seraient un peu moins passionnantes.
Il faut dire que, côté mécaniques, Bond a du goût. De la légendaire Aston Martin DB5 (première « vraie » voiture de Bond, dans Goldfinger) à la plus récente DBS, en passant par la Lotus Esprit S1 ou la BMW Z8, l’agent secret choisit ses montures avec soin, malgré quelques incartades au savoir-vivre (le roadster Z3 de Goldeneye, non mais franchement !).
Évidemment, vu les conditions de travail trépidantes de James Bond, tous ces bolides en prennent souvent pour leur grade. Ils sont chiffonnés, partent en tonneau (comme la DBS de Casino Royale), sont découpés en deux à la scie circulaire (la BMW Z8 de Demain ne meurt jamais), s’écrasent dans un sapin après avoir descendu une piste de ski tout schuss (l’Aston V8 de Tuer n’est pas jouer), et s’aventurent même dans les profondeurs sous-marines (l’Esprit amphibie de L’espion qui m’aimait).
Déjà d’un naturel peu soigneux avec ses propres voitures, Bond est encore moins tendre avec celles qu’il « emprunte ». À l’image de cette pauvre Renault 11 d’un taxi parisien ronchon, transformée dans Dangereusement vôtre en « cabriolet » par James. La paisible auto perdra même sa moitié arrière à l’issue de cette course-poursuite d’anthologie signée Rémy Julienne.
Mais l’intrépide espion britannique n’hésite pas à adopter d’autres moyens de transport, qu’ils soient terrestres, nautiques ou aériens. Il révèle ses talents de pilote de chasse dans de nombreux épisodes (dont Demain ne meurt jamais et Octopussy), et s’essaye même au « jetpack », une sorte de sac à dos qui lui permet de s’envoler avec classe (Opération Tonnerre). Il montre qu’il ne craint pas l’eau dans Demain ne meurt jamais (poursuite en hors-bord sur la Tamise à Londres) et transforme un bateau en véhicule tout-terrain dans Vivre et laisser mourir (le pauvre esquif joue les filles de l’air et traverse même une route goudronnée !).
Mais Bond ne serait rien sans les méchants. Qu’ils soient membres du SPECTRE ou non, qu’ils se prénomment Rosa Klebb, Ernst Blofeld, Hugo Drax ou Le Chiffre, ils sont toujours inquiétants, entourés d’hommes de main sans scrupules… et se déplacent dans des véhicules aussi raffinés que les tortures qu’ils infligent à leurs ennemis. Avec une prédilection toute particulière pour les Rolls-Royce !
Bref, vous l’aurez compris : pour revivre tous ces moments cinématographiques, rien de tel que de visiter l’exposition Bond in Motion ! Elle rassemble une riche sélection de véhicules originaux utilisés sur le tournage des films de la saga, accompagnés de vidéos illustrant les scènes où ils apparaissent, et accompagnés d’accessoires et de maquettes. Ne tardez pas trop : elle se tient jusqu’à la fin de l’année, au Film Museum de Londres.
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