Compte-rendu du Meeting de la Ferté-Alais 2015

Compte-rendu du Meeting de la Ferté-Alais 2015

DSC_7415Le week-end dernier se tenait le célèbre Meeting aérien de la Ferté-Alais. Une 43e édition rassemblant un large plateau, allant des pionniers de l’aviation jusqu’au Rafale, et un public tout aussi large (plus de 40 000 spectateurs sur deux jours). Étonnamment, je n’étais encore jamais allé à ce rendez-vous dont on m’avait pourtant dit le plus grand bien. Cette année, j’avais bloqué très tôt ce week-end sur mon agenda, me jurant de m’y rendre. Engagement tenu ! Voici mes impressions et mes photos.

Si vous êtes un fidèle de ce modeste blog, ou que vous suivez mes passionnantes (?) aventures sur Twitter ou Instagram, vous avez sans doute remarqué que, outre ma passion pour les bolides vrombissants, j’éprouve une attirance toute particulière pour tout ce qui vole, dans le ciel ou dans l’espace. Ce tropisme trouve probablement sa source dans mes débuts sur Flight Simulator 3, dans les années 90. Pour rappel, à l’époque, FS ressemblait à ça (attention ça pique !) :

(Les trucs en blanc sont des nuages. Si, si. Et tout ce vert, c'est Chicago. Ouais, parce que Chicago c'est très vert, en vrai.)

(Les trucs en blanc sont des nuages. Si, si. Et tout ce vert, c’est Chicago. Ouais, parce que Chicago c’est très vert, en vrai.)

Mais si je suis allé à mon premier salon du Bourget en culottes courtes, je n’avais encore jamais mis les pieds au très célèbre Meeting de la Ferté-Alais, baptisé poétiquement « Le temps des hélices ». J’y suis finalement allé le week-end dernier, et j’ai réalisé combien j’avais eu tort de ne pas m’y précipiter auparavant !

Affiche du meeting

Affiche du meeting

D’abord, c’est un Meeting très cosmopolite : chaque édition rassemble quelques dizaines de milliers de spectateurs venus de toute l’Europe, attirés par la variété du plateau. D’après un visiteur venu de Belgique avec lequel j’ai échangé, la Ferté-Alais est même le plus important meeting aérien du continent pour l’étendue des avions présentés, qui vont des coucous des pionniers jusqu’aux avions de chasse les plus récents.

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Ensuite, l’exposition statique du matin (avec supplément, mais ces cinq euros sont bien dépensés !) permet d’approcher au plus près les avions qui voleront dans l’après-midi, d’en admirer les moindres détails, et même d’échanger avec les passionnés et propriétaires qui les bichonnent et les pilotent. L’enthousiasme de tous les intervenants est palpable.

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Mais les choses sérieuses se déroulent après le déjeuner ! Les visiteurs sont évacués de l’exposition statique, et les avions sont placés en bout de piste. L’excellent Bernard Chabbert prend alors le micro, et de sa voix douce et traînante, il nous conte l’histoire de l’aviation et l’Histoire avec un grand H au travers de saynètes orchestrées dans d’habiles ballets aériens.

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Le triplan Fokker de Manfred von Richtofen pourchassant les biplans français succède ainsi au Blériot XI avec lequel Louis Blériot traversa la Manche en 1909, avant d’être chassés par les Spitfire et Hurricane de la bataille d’Angleterre. À une spectaculaire recréation du choc de Pearl Harbour succède les vives évolutions du puissant P51 Mustang de la guerre du Pacifique.

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Entre ces tableaux, quelques moments de poésie pure, avec de la voltige : Team Aerostars (fabuleux !), planeur (majestueux !) et l’émotion de voir Dorine Bourneton, pilote paraplégique, faire ses débuts dans cette exigeante discipline. Les amateurs d’avions de ligne ne sont pas oubliés, avec un Douglas DC3 et même un Boeing 737 ! La Sécurité Civile, présente pour la première fois depuis bien longtemps à la Ferté, exhibait ses Eurocopter EC145, Canadair et Tracker. Enfin, cerise sur le gâteau, la Patrouille de France dévoilait en avant-première son très impressionnant programme 2015.

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Bref, la Ferté-Alais, c’est à la fois un meeting bon enfant au public très familial, un rendez-vous de passionnés très pointus sur le sujet de l’aviation ancienne, et un show quasi hollywoodien avec bruits, explosions et fumées. Alors certes, il faut un peu de patience pour y accéder et en repartir en voiture (ça bouchonne sévère !). Mais le jeu en vaut la chandelle. L’année prochaine, j’y retourne !

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